Alors que l’aventure Finlande bat son plein – cela va bientôt faire une semaine d’immersion totale où chaque jour apporte son lot de surprises et de découvertes – c’est à moi d’écrire quelques mots, d’endosser le costume de Panda pour quelques lignes.
La Finlande est un pays magnifique : première impression que j’ai eu quand on a survolé ces immenses lacs entourés de forêts. Le pays est grand… très grand (de l’ordre de 338 145 km²) et contient une petite population (plus ou moins 5 millions d’habitants). La nature y est vraiment omniprésente et tout Panda que je suis, je le remarque jusque dans la capitale même.
Helsinki est une ville particulière : deuxième impression que j’ai depuis… que j’ai tout simplement. J’ai toujours trouvé difficile de traduire des impressions instantanées sur le papier alors je tâcherai d’être le plus fidèle à mes impressions pour vous faire partager mon expérience.
C’est un mélange étonnant de grandeur et d’espace – je m’explique :
Les bâtiments de la capitale sont impressionnants et imposants. Il y un phénomène curieux qui donne l’impression qu’un seul architecte s’occupe d’une portion de rue (voir de la rue entière) et nous donne des immeubles ne se différenciant que par leur couleur. Mais le plus particuliers, c’est que les rues s’enchainent et nous livre une diversité de style à en faire perdre ses repères à notre Pand-architecte en herbe (comprendre : Elise). Je l’entends encore murmurer : « mais… c’est bizarre… c’est un mélange de néo-gothique, de … et de … . ». Je vous assure que sur le moment, j’ai acquiescé avec ferveur sans pour autant comprendre. Il s’avère tout de même que le paysage urbain d’Helsinki explique, par lui-même, cette phrase très théorique. Ce que la Pand-architecte n’a pas dit, c’est que j’ai tout de même l’impression que les bâtiments sont plus imposants par leur largeur que par leur hauteur. Autre chose remarquable, c’est la part incontournable de la nature ; ce que j’expliquais déjà un peu plus haut. Sans parler du fait que la ville soit portuaire, je pense qu’il doit y avoir un tiers de la ville occupé par la nature – et il faut savoir aussi qu’on trouve, en plein milieu de la carte, deux grands lacs : Töölönlahti et Eläintarhanlahti.
L’espace quant à lui est donné grâce aux largeurs des rues, mais surtout grâce au nombre d’habitants : 2 743,76 habitants au km2 (comparer : Paris, 20 807 hab./km²). Et je peux vous dire que le Panda que je suis à bien senti la différence avec notre capitale française. Mais ce qui est intéressant du coup, c’est l’ambiance qui ressort de tout ça.
Il règne dans cette ville (en tout cas, c’est comme cela que je le ressens personnellement) une quiétude, une paix, une harmonie qui me laisse pantois. Et je me rends compte maintenant que je n’ai ni vu ni entendu une seule bagarre ; les voix ne montent pas, les klaxons ne tonnent pas. Je reste persuadé que, comme partout, cela doit arriver mais rarement, très rarement. Helsinki est une ville calme et paisible et chacun de ses habitants semble respectueux et prévenant. Et ouvert, toujours prêt à aider. Je peux vous jurer que depuis notre arrivée, j’aborde des personnalités de différents milieux et tous nous aident pour notre documentaire.
Des gens chaleureux, prévenant et humbles qu’on aimerait remercier milles et une fois, une vraie leçon de vie, pour moi.
J’aurais pu finir cet article sur la musique omniprésente pendant ces semaines de festivals, sur la « vélo-cypédie » qui envahit chaque rue de la capitale, sur la langue qui nous est tellement étrangère et sur laquelle on ne peut se reposer ; il y aurait effectivement tellement à raconter sur cette expérience…
Mais tout Panda que je suis, je finirai par un instant :
Gastronomie !
Vous faire partager une curiosité d’ici…
Un mélange gourmand aux odeurs de paradis,
Un roulé bien gaulé aux allures avenantes,
Pain sucré à la brioche entreprenante ;
Cardamone et Cannelle me mettent en émoi
Pour un mot, un dessert : le Kanelipulla !
Hadrien